Nanteuil-Le-Haudouin. Le gendarme poignardé est hors de danger.

On peut rêver mieux comme réveillon de Noël. Les gendarmes de Nanteuil-le-Haudouin n’avaient guère le coeur à la fête mardi 24 décembre, après l’agression de l’un des leurs. Les faits se sont produits au cours de l’après-midi, dans l’enceinte même de la brigade territoriale et se sont achevés par l’interpellation et l’hospitalisation de l’auteur des faits, non loin de l’église.

Le mis en cause se prénomme Kévin. Il a 25 ans. De lui, quelques commerçants se souviennent d’un jeune homme « calme », qui a fréquenté quelques-uns des établissements questionnés. Mais il s’agit surtout d’une personne qui souffre de troubles comportementaux. Ces derniers étant suffisants pour que l’intéressé soit admis depuis deux ans au centre hospitalier interdépartemental de Fitz-James, près de Clermont. Reste qu’il avait bénéficié d’une permission, pour passer les fêtes en famille.

Pour une raison qui n’a pas été déterminée, Kévin s’est rendu à l’intérieur de la brigade territoriale et s’en est pris à l’officier juste devant lui. Au point de lui planter un couteau dans le bras, avant de s’enfuir. Le jeune homme a couru depuis la caserne jusqu’à l’église. Très agité, il s’est alors mis à menacer les passants avec son arme.

Il a été maîtrisé par un policier en civil. Ce dernier, en poste à Roissy dans la police de l’air et des frontières, a alors fait usage de son arme de fonction et a tiré en direction du forcené. Ce dernier a alors été touché à la cuisse, avant d’être interpellé juste devant le presbytère.

Quant à sa victime, l’officier de gendarmerie touché a été transporté à l’hôpital de Senlis, puis dans un établissement parisien. Il devait subir une opération de chirurgie mercredi 25 décembre. Le coup de poignard avait touché une artère.

L’opération s’est bien déroulée. Le gendarme est rentré chez lui peu de temps après. Deux enquêtes sont en cours: l’une judiciaire, et l’autre administrative, pour éclaircir toutes les circonstances. Pour l’instant, les enquêteurs n’ont pu interroger Kévin, du fait de son état psychologique.

F.N

Source: Oise Hebdo n°1035 du 31 décembre 2013 page 5.

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