Les troupes françaises engagées au Mali depuis janvier 2013 ont été excellentes, faisant preuve à la fois d’une grande résistance physique et d’une excellente capacité à combiner le yin et le yang du combat : le combat rapproché pour regrouper l’ennemi et la coordination des feux pour le détruire, avant d’occuper le terrain. Ce résultat est d’autant plus remarquable que l’ennemi était dur et que les unités ont été déployées au Mali sur très court préavis et donc sans la longue préparation spécifique qui semblait la norme depuis l’engagement en Afghanistan. Bien sûr, la totalité des régiments et une grande majorité des hommes qui les composaient étaient aussi des vétérans des provinces afghanes Kapisa et de Surobi, où déjà, selon un sondage réalisé en 2010, 92 % des soldats estimaient que leur unité et eux-mêmes étaient bien préparés au combat. Certains pilotes d’hélicoptères ou d’avions de chasse et de transport ont même enchainés les expériences afghane, libyenne et malienne. Les forces françaises peuvent donc s’appuyer sur un capital de compétences au combat tout à fait remarquable.
Ce capital, qui ….
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