Le ministre délégué auprès du ministre de la défense, chargé des anciens combattants, a présenté une communication relative aux commémorations des deux guerres mondiales.
La commémoration du centenaire de l’entrée dans la « Grande Guerre » invite à revenir sur l’exceptionnelle mobilisation des Français, mais aussi sur les souffrances qui en ont découlé et le choc qu’a représenté la guerre pour la société française. La très forte dimension internationale de ces commémorations sera également prise en compte. Le Président de la République réunira à l’automne 2013 l’ensemble des acteurs concernés pour marquer le début de ces commémorations. Le 14 juillet 2014 sera placé sous le signe du centenaire et permettra de réunir les pays belligérants ou les Etats qui leur ont succédé. Le 3 août 2014, centenaire de l’entrée en guerre, et le centenaire de la bataille de la Marne, en septembre 2014, seront l’occasion de temps forts dans les commémorations.
La commémoration du 70ème anniversaire de la libération de la France et de la victoire contre le nazisme a été engagée lors de la cérémonie organisée pour l’anniversaire de la fondation du Conseil national de la Résistance, le 27 mai dernier. Elle se poursuivra par un hommage à Jean Moulin et à la Résistance, le 21 juin prochain, par des cérémonies pour la libération de la Corse, à l’automne 2013, puis par la commémoration, le 11 novembre 2013, du défilé des maquisards de l’Ain à Oyonnax en 1943. Ce cycle de commémorations fera toute sa place à la Résistance intérieure (commémoration du rôle des maquis et des réseaux), au rôle militaire de nos alliés et de la France libre (commémorations en 2014 des débarquements de Normandie et de Provence), et au rappel des souffrances endurées par les populations. 2015 sera l’année de la commémoration de la victoire contre le nazisme, de la libération des camps et du retour des déportés.
Ces commémorations associeront un très vaste réseau d’acteurs (Etat, collectivités territoriales, monde associatif monde de la recherche, de l’éducation et de la culture) et le plus grand nombre possible de Français. Elles seront l’occasion, dans le respect de la singularité historique et mémorielle des deux cycles, de rendre hommage aux combattants des deux conflits et de rassembler les Français autour de leur mémoire commune fondée sur une démarche d’histoire et de vérité. Elles permettront aussi de marquer la reconnaissance de la France envers ses alliés, de célébrer la réconciliation déjà ancienne entre les belligérants, et de remettre en perspective les bouleversements qui ont donné naissance à un nouvel ordre international et enraciné l’idée européenne.
Source: Conseil des ministres du 19 juin 2013