L’armée de terre craint d’être le dindon de la farce des réductions budgétaires

L’ancien chef d’état-major de l’armée, le général d’armée Elrick Irastorza, monte au créneau pour faire connaître les arguments de ses troupes dans le débat budgétaire.

C’était il y a quelques mois, le 10 septembre 2012. Le nouveau ministre de la Défense et ci-devant président du conseil régional de Bretagne, Jean-Yves Le Drian, prononce à Brest un discours devant les participants à la 10e université de la défense et leur explique, citant Richelieu : « On ne peut sans puissance sur mer ni profiter de la paix ni gagner une guerre. » Et de préciser : « Il importe que nous ayons un outil de défense qui soit, en particulier dans le domaine maritime, à la fois un outil de présence, un outil de cohérence et un outil de force. Désormais, sans l’enjeu maritime, on est en dehors des grands enjeux. » Lorsqu’il descend de l’estrade, il est accueilli par le chef d’état-major de l’armée de terre, le général Bertrand Ract-Madoux, qui lui fait le coup du bourre-pif en pleine paix en lui lançant un vigoureux « excellent discours, Monsieur le Ministre de la Marine ». Gloups !

Bouc émissaire ou dindon de la farce ?

Alors que le clairon sonne pour…

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