Des journalistes invités à suivre l’armée dans les Ifoghas (Jean Guisnel)

Critiquée pour sa « guerre sans images », l’armée ouvre son théâtre d’opération à trois rédactions. Une initiative tardive liée à des questions de sécurité.

L’absence de journalistes dans la région des Ifoghas, qui laissait l’information sur la guerre reposer uniquement sur la communication des militaires et des politiques, est en passe d’être corrigée. Trois rédactions ont à notre connaissance été invitées à accompagner les militaires français dans cet épisode crucial de l’opération Serval, à savoir le quotidien Le Monde (Jean-Philippe Rémy), Europe 1 (Didier François) et France 24 (Mathieu Mabin).

Ces envoyés spéciaux sont arrivés durant le week-end dans la région de Tessalit et devraient être en mesure d’envoyer incessamment des reportages. C’est bien tard, puisque les combats ont commencé dès le 18 février, mais l’entourage du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, plaide non coupable : « Les engagements étaient très violents, et on ne pouvait pas les protéger. On n’intègre pas des journalistes dans les unités quand on n’est pas capable d’assurer leur protection. »

Lors du point de presse hebdomadaire du ministère de la Défense, le 28 février, le colonel Thierry Burkhard, porte-parole de l’état-major des armées, avait répondu aux…..

Lire la suite sur le site Lepoint.fr en cliquant [ICI]

À lire également