Le caporal de 26 ans du 1er RCP de Pamiers est le troisième soldat français mort au combat. Il était originaire de Marmande.
Le caporal Cédric Charenton, le militaire tué samedi dans le nord du Mali, « d’une balle dans la tête », selon le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, était un soldat du 1er régiment de chasseurs parachutistes de Pamiers, dans l’Ariège. Il a été « touché par un tir ennemi » dans un combat qualifié parmi « les plus violents depuis le début de l’opération française », toujours d’après le ministre, dans le massif de l’Adrar des Ifoghas, au cœur d’une zone sous contrôle des terroristes.
Originaire du Lot-et-Garonne, l’homme de 26 ans était engagé au Mali depuis le 25 janvier, « après avoir participé dans le passé à des missions en Nouvelle-Calédonie, en Afghanistan et au Gabon », indiquait hier le ministère de la Défense. Il avait été promu caporal depuis moins d’un an.
Après avoir passé le début de sa scolarité dans le Marmandais, Cédric Charenton avait ensuite poursuivi ses études à Foulayronnes et à Agen (47).
Diplômé d’électrotechnique
Thomas, un camarade de sa classe de BTS au lycée De-Baudre, se souvient avec émotion de lui : « J’ai découvert que Cédric avait été tué en allant sur Internet, un peu par hasard. Je n’étais plus en contact direct avec lui, mais nous avons fait notre terminale ensemble et deux années de BTS électrotechnique dans le même internat. C’était un gars très généreux, très sociable, et surtout à l’écoute. Il était toujours volontaire, et il nous disait déjà à l’époque qu’il envisageait de s’engager dans l’armée. Quelques mois plus tard, quand j’ai su qu’il était devenu militaire, ça ne m’a pas étonné du tout. C’était tout à fait dans son tempérament. »
Avec ses amis proches, Cédric Charenton était de nature….
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