Ces quatre saint-cyriens qui se verraient bien à la tête de la gendarmerie (Jean Guisnel)

En mars prochain, l’actuel directeur de la gendarmerie Jacques Mignaux sera atteint par la limite d’âge. Revue des candidats à la succession.

Depuis des mois, la gendarmerie et la blogosphère sont parcourues des rumeurs sur le départ du directeur général de la gendarmerie nationale, le général Jacques Mignaux. Mais il est désormais clair que cette perspective n’est nullement une urgence pour le ministre de l’Intérieur Manuel Valls, pas plus que pour le président de la République. Qui pourrait même, s’il le désirait, le prolonger au-delà de sa limite d’âge du 9 mars 2013. Et ne pas le remplacer par un militaire, mais par un préfet ou par un magistrat. Ce qui n’empêche (surtout) pas la hiérarchie, mais aussi la base, de préparer l’alternance et de pousser des champions. Le jeu prospectif obéit à des codes bien précis. Lâcher un nom conduit à une exposition médiatique souvent préjudiciable pour l’intéressé tant que la décision n’est pas formellement prise. C’est ainsi que la publication du nom de Jean-Robert Rebmeister sur le blog Secret défense a conduit à liguer ses concurrents contre lui et à ne pas faire monter sa cote. Mais ce nom demeure une option parmi d’autres. Revue de détail.

Jean-Robert Rebmeister demeure donc dans la course. Son premier atout est un coeur à gauche, son second venant de son appartenance au corps qui a actuellement le vent en poupe au ministère de la Défense : le contrôle général des armées. Cet ancien saint-cyrien a commencé sa carrière dans la gendarmerie en 1979, mais a bifurqué dès 1989 vers le contrôle. Il est aujourd’hui président de la commission des recours des militaires et les gendarmes ne voient pas nécessairement d’un bon oeil sa candidature. D’aucuns estiment en effet que placer pour la première fois un contrôleur à ce poste rendrait très difficile le retour d’un officier de gendarmerie à sa tête.

Denis Favier, né en 1959, est également saint-cyrien. Il n’a jamais quitté…..

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