Point de presse de M. le Président de la République à l’Hôpital militaire de Percy (Paris)

Hôpital militaire de Percy (Paris) — Mardi 29 mai 2012

Je voudrais d’abord remercier le chef d’Etat-major des Armées de m’avoir accompagné aujourd’hui ; également monsieur le Préfet ; de nombreux officiers généraux ; et puis aussi des hommes et des femmes qui voulaient mieux comprendre ce qu’est un hôpital militaire et surtout la fonction qu’il rend.

Je souhaitais, après m’être rendu en Afghanistan, rencontrer les blessés qui sont ici soignés, et qui le sont excellemment. Ces blessés sont nombreux puisqu’il y a eu 700 blessés en Afghanistan. 83 morts, 700 blessés. Une partie d’entre eux sont ici, et sont encore en traitement. Je voulais les rencontrer, pour leur dire toute la gratitude de la Nation à l’égard de l’engagement qui a été le leur, du sacrifice qui a été consenti par eux, et des souffrances qui sont encore vécues douloureusement dans leur chair par la plupart de ceux que j’ai rencontrés.

Je voulais leur dire que nous sommes très fiers de ce qu’ils ont fait et en même temps nous leur sommes redevables et c’est pourquoi il y a une assistance qui les accompagne et une solidarité qui doit leur être accordée. Je voulais enfin dire toute ma gratitude au personnel qui est ici et qui rend un service de grande qualité, aussi bien aux militaires qu’aux civils, et qui montre que nous pouvons accueillir ici des malades d’où qu’ils viennent et leur apporter la même excellence de soins. Mais l’hommage que je voulais rendre était d’abord à ces soldats. Je les ai rencontrés individuellement, ils m’ont confié ce qu’avaient été, un moment, leurs souffrances, les soins qui leur ont été prodigués.

Et puis ils m’ont également fait une belle leçon de vie, c’est-à-dire que ce qu’ils souhaitent ces militaires c’est rester militaires et retrouver le plus vite possible la fonction qu’ils exerçaient avant d’être blessés. Parfois même avec une obsession : revenir exactement là où ils avaient été blessés pour continuer la mission. C’est une belle conclusion de ce qu’est en définitive la vie d’un soldat, être capable malgré un choc, malgré un traumatisme — qui n’est pas simplement que physique, qui est aussi psychologique — de pouvoir le plus vite possible être au service de la Nation. Voilà toutes les raisons qui font que je suis tout à fait fier comme président de la République de faire ma première visite dans un hôpital militaire ici à Percy. Je vous remercie pour votre accueil parce que vous avez été nombreux à me faire signe. Je vous dis bon courage, continuez à accompagner ces militaires, soyez vous-mêmes fiers d’être à leur service comme ils le sont au service de la Nation. Je veux dire enfin à tous les médecins et personnels de santé et en premier lieu ici au Général combien le chef des Armées que je suis sera attentif au service de santé des armées qui est ici dans sa pleine mesure et au sommet de son art. Merci à tous et donc à bientôt ici ou ailleurs.

Merci

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