Les riverains du camp militaire de Caylus qui déplorent, entre autres nuisances, les vols d’aéronefs à très basse altitude au-dessus de leurs têtes, ont suivi avec intérêt l’épisode des deux hélicoptères contraints de se poser en catastrophe à Espinas ce 22 mai (notre édition d’hier). En effet, le 16 mai dernier, Robert Malherbes, l’actuel et Gérard Dupin, l’ancien président de l’Adricc (association de défense des riverains du camp de Caylus) avaient alerté le colonel Guitter, commandant le camp sur les vols d’hélicos potentiellement dangereux et réellement dérangeants pour les riverains. Dans un courrier adressé hier au maire de Caylus, Robert Malherbes rapporte un autre épisode : « Le 21 mai, vers 13 h 30, un hélicoptère en provenance du sud-est (Mondounet sans doute) a fait un virage entre le cimetière et mon domicile à moins de 100 m d’altitude pour repartir vers Mondounet… Moins d’une dizaine de minutes plus tard, deux hélicoptères ont longé à très basse altitude le village direction N-O/S-E. »…. Et le président de l’Adricc de réclamer à Christian Maffre son intervention auprès du colonel Guittet et du chef de corps du 17e RGP pour faire le nécessaire auprès des pilotes, réclamant également une vérification des instruments de bord et la communication de ces données… Manière de prouver que lui et ses voisins, n’ont pas rêvé.
« Des hélicos à moins de 50 mètres de ma porte »
Colin Scoot, habitant les Espiémonts, a pour sa part réalisé des clichés éloquents…
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