Jean-Yves Le Drian. La Défense rien que la Défense (Alain Le Bloas? )

Il semble acquis que Jean-Yves Le Drian sera nommé à la tête de l’un des 15 «grands pôles ministériels» annoncés par François Hollande, celui de la Défense. Et si ses réelles ambitions se portaient sur un autre portefeuille?

Dans les cercles du PS breton, on ne doute pas que le président de la Région sera appelé à la Défense. Parce que c’est un monde qu’il connaît bien pour avoir été maire d’un grand port de guerre et député membre assidu de la commission de la Défense, parce qu’il en est le spécialiste au sein du «shadow cabinet» de l’ex-candidat Hollande dont il est par ailleurs très proche depuis toujours, politiquement comme amicalement. Un autre élément tend à confirmer cette hypothèse: dans les conversations des états-majors socialistes, aucun autre nom que le sien ne circule pour occuper la Défense. C’est là une particularité, les autres portefeuilles faisant l’objet de pronostics ouverts.

Le prix de la loyauté 

Si le poste lui est proposé, il l’acceptera sans état d’âme: la Défense, ça ne se refuse pas. Du moins pas à un camarade de parti, et qui plus est un ami: question de loyauté et de fidélité, des qualités sur lesquelles Le Drian n’a jamais été pris en défaut. Pour autant, est-ce là la responsabilité dont il rêve? Certes, elle est prestigieuse. Mais son caractère régalien est quand même limité par son côté «domaine réservé» du président de la République, dont le ministre de la Défense est aussi appelé à assurer le rôle de porte-pèlerine. Certes, elle est lourde de sens et de budget. Mais les temps qui s’annoncent ne semblent guère propices à la chose militaire. Et il y a plus enthousiasmant que d’administrer une peau-de-chagrin en jouant les aides-de-camp. Servitude et grandeur militaires, dirait Vigny…

La décentralisation 

Si seuls le menaient son enthousiasme et sa passion, sans doute ne le conduiraient-ils pas à ….

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