Sarkozy rend hommage aux militaires assassinés : un oral de rattrapage cynique et écœurant

Décidemment, tout aura été -et jusqu’au bout- sordide dans cette tragique histoire…Les faits eux-mêmes d’abord : l’épopée sanglante et barbare de l’assassin… Mais aussi le traitement à deux vitesses réservé dans un premier temps à ces meurtres abjects par des médias plus minables que jamais (indifférence quasi générale concernant dans un premier temps la mort des militaires, puis France totalement à l’arrêt « écarlate » après l’odieux massacre de l’école toulousaine)… Les vains « directs » interminablement vides d’info et de sens des « chaînes d’information » tout au long du siège du forcené, « directs » noyés dans un océan de voyeurisme aussi glauque qu’un numéro de Détective ou que certaines unes de Paris Match … Et jusqu’aux tentatives hâtives et abjectes de récupération, de stigmatisation (pour employer le mot à la mode) des Bayrou, Mélenchon et autre SOS Racisme -avant l’identification du vrai coupable qui a fait tout capoter- pour incriminer Sarkozy ou Marine Le Pen, présentés plus ou moins ouvertement sans le moindre début de preuve -pour cause !- et dans une indécence immonde par les précités comme les véritables responsables de cette sinistre tragédie.

Après le submergement émotionnel qu’a provoqué le terrible épisode de l’école juive, après cette compassion hypertrophiée affichée cette fois par tout nos médias et tous nos politiques, dont on avait pas senti donc le moindre frémissement lors de l’assassinat de nos trois soldats, il est bien difficile, et malgré l’émotion et l’empathie bien naturelle que l’on éprouve pour les familles des petites victimes abattues par cette ordure de « chevalerie jihadiste » de ne pas avoir pourtant un bien mauvais goût dans la bouche : le deux poids deux mesures est trop aveuglant pour ne pas mettre profondément mal à l’aise. Et on ne peut qu’en vouloir amèrement à ceux qui nous empêchent ainsi, par leur duplicité et leur émotion à géométrie variable, de simplement pouvoir se recueillir, sans avoir à lutter avec des pensées parasites négatives et insupportablement dérangeantes.

Ainsi donc, et sans doute pour tenter de rattraper un peu le coup suite au désintérêt initial, fut organisée la fameuse cérémonie d’hommage aux soldats tombés sous les balles de Mohamed Merah… Le candidat à la présidence de la République Nicolas Sarkozy, grossièrement camouflé sous son costume présidentiel, nous a fait un grand numéro compassionnel, sans doute rédigé par Henri Guaino. Des tremolos dans la voix, au bord des larmes, et sur jouant l’émotion comme un pathétique acteur de très mauvais téléfilm, Sarkozy est….

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