Silvère, portrait d’un guerrier désarmé (Par Axel Gyldén)

Cette semaine, L’Express retrace le parcours du combattant d’un ancien para qui a servi en Afghanistan et a quitté l’uniforme en 2010. Depuis, Silvère Zucchi et son épouse peinent à boucler leurs fins de mois. La République se désintéresse-t-elle du sort de ses ex-soldats?

Trouver un emploi: jamais Silvère Zucchi, 38 ans, n’aurait imaginé que cette mission-là serait la plus délicate de toutes. Celles qu’il menait dans la vallée de la Kapisa, dans le nord-ouest de l’Afghanistan, à Sarajevo (ex-Yougoslavie) ou encore en Afrique n’ont jamais fait douter ce caporal chef des paras au moral d’acier. « Au combat, c’est la première heure qui est stressante, explique l’ex-béret rouge, qui commandait en Afghanistan un détachement de trois blindés. Une fois la situation évaluée et la riposte organisée, on fait juste notre boulot. » Un jour d’octobre 2008, quand lui et 300 hommes sont pris durant des heures sous les feux croisés de talibans positionnés en fer à cheval dans les montagnes, dix-huit heures de combat sont nécessaires « pour sortir du merdier ». Pourtant, à écouter « Zuc », comme on l’appelle, sortir d’un guet-apens « en Afgha » est plus facile que de s’extraire du chômage.

re jour, à Pôle emploi, un préposé lui explique…

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