Face à un public attentif, dans ces Hauts-de-Seine qui furent son berceau politique et électoral, Nicolas Sarkozy a défendu pied à pied ses résultats en matière de sécurité.
Ceux qui brandissent cette menace, espérant peut-être influencer le vote de ces 100.000 militaires et leurs familles, qui sont autant d’électeurs, auront, en tout cas, entendu le chef des armées assurer lundi que non seulement les gendarmes doivent conserver leur statut, mais que le président n’autorisera pas non plus les syndicats dans leurs rangs.
Du rapprochement de la police et de la gendarmerie par rattachement de celle-ci au ministère de l’Intérieur, Nicolas Sarkozy veut surtout retenir qu’il a permis de passer «d’une logique de concurrence à une logique de coopération». Mais chacun, à ses yeux, doit conserver sa spécificité.
Les «opérations extérieures» où les gendarmes sont envoyés en mission, avec solde bonifiée, en Afghanistan ou ailleurs, suscitent parfois des jalousies? Elles «enrichissent l’outil militaire», a affirmé le président. En clair: il n’y touchera pas. La nomination d’un civil comme patron des gendarmes? «J’ai décidé parce que cela me paraissait une évidence que la gendarmerie nationale serait dorénavant dirigée par un officier de gendarmerie et non par un préfet, un magistrat ou un conseiller d’État», a martelé le chef de l’État. «Difficile d’être plus clair», réagissait lundi un haut gradé, soulagé par cette mise au point qui, selon lui, «ne laisse aucune place au doute».
Un public attentif
Face à un public attentif, dans ces Hauts-de-Seine qui furent son berceau politique et électoral, Nicolas Sarkozy a défendu pied à pied ses…
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