Sarkozy tente de retrouver l’adhésion des gendarmes en vantant son bilan sur la sécurité (William Molinié)

Il inaugurait ce lundi les nouveaux locaux de la direction générale de la gendarmerie nationale, à Issy-les-Moulineaux…

Opération séduction chez les gendarmes. Nicolas Sarkozy est venu défendre son bilan sur la sécurité à l’occasion de l’inauguration des nouveaux locaux de la direction générale de la gendarmerie nationale au fort d’Issy, à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine). Face à son auditoire de képis, le président de la République, dont la candidature à l’élection présidentielle se précise, a tenté de regagner leur adhésion.

Ce corps professionnel a pu parfois se sentir relégué au second plan durant le quinquennat, au profit des policiers. A commencer par leur éviction en 2007 du groupement de sécurité de la présidence de la République (GSPR), une unité d’élite qui était jusqu’à l’arrivée de Nicolas Sarkozy composée de gendarmes et de policiers. Autre maladresse, mal perçue dans le corps militaire: le rattachement au ministère de l’Intérieur en 2009 de la gendarmerie, qui dépendait auparavant du ministère de la Défense. «Désormais, gendarmerie et police obéissent au même ministre», s’est félicité le chef de l’Etat. «Nul ne peut penser revenir en arrière, tant le dispositif présent est supérieur au système passé».

«Soyez fier de ce que vous avez fait»

Le président de la République s’est voulu rassurant. «Le caractère militaire du gendarme demeure et restera», a-t-il assuré, répondant ainsi aux craintes de voir le statut militaire du gendarme remis en cause par le rapprochement entre la police et la gendarmerie. En revanche, il s’est opposé à la création de syndicats dans les rangs des militaires. «L’absence de syndicat n’interdit pas le dialogue», a-t-il précisé.

Il a reconnu toutefois que certaines informations émanant de la base avaient pu ne pas remonter «au sommet de la hiérarchie». Un écho à la fermeture l’année dernière de plusieurs escadrons de gendarmes. Certains d’entre eux avaient perçu cette décision comme une trahison. Sans doute parce qu’en face, dans les rangs policiers, la mobilisation des syndicats et l’intervention du ministre de l’Intérieur de l’époque, Brice Hortefeux, avaient au contraire permis d’annuler ces fermetures.

«En dix ans, grâce à votre travail, policiers et gendarmes, le nombre de….

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