les élus ont visité ce grand chantier de 11 millions d’euros
C’est dans un froid glacial que le colonel Hervé Temporel, le patron de la base de défense qui gère les emprises militaires de Tarn-et-Garonne, a convié, vendredi, le préfet Fabien Sudry et les élus du secteur, a visité le site du futur centre d’instruction de conduite (CIEC) de l’armée de terre. Pour l’heure, la base militaire d’Arséguets, entre Castelsarrasin et Labastide-du-Temple, est un vaste chantier (notre édition du 12 janvier). « Le plus important que notre jeune structure est à gérer » confirmait le colonel Temporel. Les montants investis donnaient, en effet, le tournis aux élus présents ((Étaient notamment présents : la députée Sylvia Pinel, les maires Bernard Dagen, Kléber Leygues, Guy Portal, les conseillers généraux Jean-Philippe Bésiers et Pierre Guillamat.)) « C’est pas moins de onze millions d’euros que nous allons investir ici » certifiait le patron de la base de défense. Sur les 23 hectares d’Arséguets et son circuit de 3 km de conduite, ce sont désormais trente-cinq maçons qui sont à pied d’œuvre pour faire sortir de terre un imposant bâtiment de 6 700 m2. « Un édifice dans lequel nous accueillerons à la fois les 80 salariés du centre élémentaire d’instruction militaire de Châteauroux qui déménage ici, et les 2 000 stagiaires qui y passeront leur permis. »
Des panneaux solaires et des pompes à chaleur
Des locaux faisaient valoir le maître-d’oeuvre, Yannick Capgras qui bénéficieront des derniers aménagements environnementaux. « Sur le toit du mess, nous allons installer 300 m2 de panneaux solaires ainsi que 4,5 km de sondes thermiques reliées à des pompes thermiques qui permettront de chauffer à moindre coût ce vaste ensemble. » L’eau de pluie sera également collectée via un réservoir de 30 000 litres de capacité. « Des réserves qui nous permettront d’alimenter toutes les toilettes du site. » En attendant que la structure soit fonctionnelle, d’ici cet automne, c’est un véritable casse-tête auquel la base de défense et l’armée devront faire face. « D’ici cet été, il nous faut accueillir ces 80 familles du CIEC, une centaine de véhicules et 1 100 m2 de mobilier alors que le site sera encore en plein chantier » assurait le colonel Temporel. Ce qui valait d’ailleurs une question fort pertinente de la parlementaire Sylvia Pinel : « Mais si le CIEC de Châteauroux ferme, et qu’Arseguets n’est pas encore opérationnel, les militaires ne passent plus de permis d’ici là ? » Un point sur lequel le patron du CIEC en question confirmait, non sans embarras : « c’est une question qui a été récemment exposée et à laquelle nous avons dû trouver une solution. Les stagiaires seront dispatchés dans…
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