En visitant la base des sous-marins nucléaires porteurs de la bombe, à l’Ile-Longue près de Brest (Finistère), lundi 30 janvier, le candidat socialiste à l’élection présidentielle veut éloigner les critiques selon lesquelles un retour de la gauche aupouvoir signifierait une baisse de l’effort national de défense. « C’est pour François Hollande un acte fort », explique Jean-Yves Le Drian, président de la région Bretagne, en charge des questions de défense pour la campagne. « Il a bien indiqué sa posture : le maintien de l’ambition nationale, qui passe par notre outil de dissuasion. »
Mais en laissant ces jours derniers un flou sur la façon dont il récupèrerait des postes pour honorer sa promesse de 60 000 recrutements dans l’éducation nationale, M. Hollande a inquiété. M. Le Drian explique au Monde les objectifs du candidat, qui demandent à être précisés pour la plupart. Un discours sur le sujet est prévu début mars. « Dans la situation de rigueur budgétaire, chacun doitparticiper à l’effort. La défense n’y participera ni plus ni moins que les autres secteurs. »
FEUILLE DE ROUTE
La feuille de route demeure la programmation 2009-2014, assure-t-il. « Elle s’applique, il s’agit de la finir, on ne va pas tout remettre à plat. » Le ministère de la défense a réalisé depuis 2009 des….
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