Une critique du livre de Giselle Sanchez : Bonne chance Giselle ! (Par Hervé Morinello)

Du point de vue militaire on n’y apprend rien qui puisse retenir l’attention ou être sujet à réflexion. Les quelques critiques de Gisèle Sanchez à l’encontre de la hiérarchie sur le management des hommes montrent une méconnaissance totale du fonctionnement des armées et surfent sur un fond d’antimilitarisme primaire. Faut-il s’en étonner ? Non, car l’auteure pourtant âgée d’une cinquantaine d’années au moment du départ de son fils en Afghanistan annonce d’emblée « je  ne  connais  rien  à  l’armée  et  je  n’y  connais  personne ». Mais ce qui aurait dû l’inciter à faire preuve de réserve la conduit à porter des jugements de valeur consternants : « parce que l’armée, c’est faire quelque chose ? C’est une blague !…Ce n’est  pas  assez  de  ne  pas  avoir  le  bac,  il  lui  fallait  tomber  encore  plus  bas ! » et page 31 « Je hais l’armée ».  De tels aprioris suscitent la suspicion sur la version donnée des faits qui se déroulent sur le terrain en Afghanistan et recueillis en majorité par téléphone portable.

Un peu mégalomane, Gisèle Sanchez occupe le terrain, elle est le personnage central du livre avec tous ses états d’âmes …Elle ne laisse aucune place au mari, confident du fils, aucune place au fils envahi et étouffé par la mère. Pourtant, il aurait été intéressant de les laisser s’exprimer autrement que par petites bribes. Peut-être aurions nous eu des précisions truculentes sur l’équipement du soldat, sa vie en collectivité au camp, la préparation des missions et leur exécution, les accrochages, les relations avec les autres armées etc.etc. De cela rien ou presque rien.

S’il est décevant du point de vue militaire, «Mon fils s’en va-t-en guerre» est un chef d’œuvre à mettre entre toutes les mains des…

Lire la suite sur le site armee-media.com en cliquant [ICI]

Lire également:

« L’angoisse et le stress permanents d’une mère, dont le fils est en Afghanistan »

À lire également