Le Ministre de la Fonction publique, François Sauvadet, vient de présenter aux organisations syndicales les mesures arrêtées par le gouvernement, concernant le minimum de traitement compte tenu de l’augmentation du SMIC.
En préambule, le ministre a souligné qu’il savait déjà que la proposition du gouvernement ne suffirait pas à satisfaire les différentes revendications des organisations syndicales.Mais « qu’il fallait être raisonnable et tenir compte du contexte extrêmement difficile dans lequel on était », ajoutant « je sais les efforts demandés à la Nation et à la fonction publique :
- gel du point d’indice en 2012,
- poursuite de la RGPP,
- non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux ».
Il a terminé ses propos en précisant « qu’il fallait comparer tout cela au regard de ce qu’il se passe dans les autres pays européens comme la Grèce, l’Angleterre ou l’Espagne ». En réponse, Force Ouvrière a rappelé dans les grandes lignes la teneur de son courrier adressé le 15 décembre 2011 au ministre (voir annexe 1) et qu’en effet, « nous n’étions probablement pas raisonnables (!) » de réclamer une augmentation générale du traitement et la refonte totale des grilles indiciaires. Concernant les propos tenus sur le choix du gouvernement de mettre en place la rigueur budgétaire, FO a affirmé que, sans vouloir ouvrir un débat politique sur la situation, les agents de la fonction publique n’étaient en rien responsables de cette « fameuse crise de la dette » mais qu’ils la subissaient. Pour FO, d’autres…
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