Tombée accidentellement dans le Tarn, une femme de 37 ans n’a dû son salut qu’à l’intervention d’un voisin qui a plongé et s’est retrouvé à son tour en danger. Un gendarme du PSIG de Gaillac les a sauvés en pleine nuit.
C’est un sauvetage exceptionnel qui s’est déroulé mardi, en fin de soirée, au bout du quai Saint-Jacques, dans le vieux Gaillac. Il est 23 h 27 lorsqu’un appel arrive au Centre opérationnel de la gendarmerie, à Albi. Au bout du fil, un Gaillacois, domicilié rue du Quai, explique qu’une femme est tombée dans les eaux du Tarn. Il était chez lui lorsqu’il a entendu des cris « Au secours ! » provenant du bout du quai, là où la route laisse place à une chaussée en galets. Une patrouille du PSIG (1) de Gaillac, qui vient juste de rentrer à la caserne après intervention, sera sur place moins de 2 minutes après l’appel. Mais le citoyen, saisissant l’urgence de la situation, a déjà plongé dans les eaux sombres de la rivière. Il ignore que cette femme âgée de 37 ans ne sait pas nager. Manque de chance, celle-ci est tombée à l’aplomb d’une digue de 3 mètres : un mur qui rend impossible tout retour sur les berges. Son premier sauveteur n’a donc aucune échappatoire. Il ne lui reste plus qu’à rester auprès de la naufragée, en attendant les secours. En plus de donner très vite l’alerte au 17, ce riverain a eu l’excellente idée de s’équiper d’une lampe frontale.
La suite, c’est le gendarme Arnaud Rouquette qui la raconte (lire ci-dessous). En service pour la 2e partie de nuit, il dirigeait cette patrouille du PSIG formée également de deux gendarmes adjoints volontaires.
C’est à la force des bras que le gendarme Jeanic Cathala, 22 ans et le brigadier Rémi Louveau, 26 ans, hisseront les deux naufragés du Tarn et leur chef de patrouille sur la terre ferme. Déjà, les sapeurs-pompiers de Gaillac étaient sur place. Ils prendront en charge la jeune femme, en état d’hypothermie, et l’évacueront sur l’hôpital d’Albi.
« UN GESTE DE CIVISME »
Le riverain qui avait sauté à son secours ira,…..
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