On a souvent évoqué la lenteur de la justice, mais dans l’affaire du drame du 3e RPIMa qui s’est déroulé le 29 juin 2008 et qui a fait seize blessés dont des enfants, on frôle l’immobilisme. Quatre longues années bientôt que les victimes, leurs familles et les mis en cause attendent le procès de cette affaire. Il aura fallu patienter quatre longues années si, comme le pensent certains, le procès a bien lieu à Montpellier au printemps prochain, mais le conditionnel semble encore de rigueur. Pourtant, après une longue, très longue, période d’inertie au cours de laquelle on a cru que le dossier avait été oublié au fond d’un tiroir, l’instruction avance de nouveau, à petits pas certes, mais elle avance.
Septième mise en examen
Il y a une semaine, une septième mise en examen a été prononcée à l’encontre d’un des organisateurs de la démonstration du 28 juin du 3e RPIMa qui, comme on le sait, a dérapé, l’un des protagonistes ayant tiré à balles réelles en direction de la foule, faisant seize blessés dont plusieurs gravement atteints. « L’un des mis en examen a saisi la chambre d’instruction de la Cour d’appel de Montpellier », confie Me Étienne Nicolau, l’un des avocats de plusieurs victimes. « Il prétend qu’il n’a pas commis les faits qu’on lui reproche. Il souhaite voir annuler sa mise en examen pour un statut de témoin assisté », poursuit-il. L’audience de la chambre d’instruction devrait se tenir le 29 septembre. Ce nouvel épisode…
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