« Bonne chance ! » C’est ce que le général Elrick Irastorza a lancé mercredi 31 août, lors de ses adieux aux armes, à l’adresse de son successeur à la tête de l’armée de terre, le général Bertrand Ract-Madoux qui prend ses nouvelles fonctions jeudi 1er septembre. Il ne s’agissait pas que d’une formule convenue mais d’un réel encouragement pour la prise en charge d’un poste au sommet d’une force en pleine mutation.
L’armée de terre connaît, en effet, deux changements majeurs qui doivent être parachevés à court terme : d’une part le resserrement et le redéploiement de ses effectifs dans le cadre de 51 bases de défense réparties sur l’ensemble du territoire, d’autre part l’optimisation de sa capacité opérationnelle dans un contexte international toujours instable. Un double défi qui nécessite, pour être définitivement relevé, à la fois détermination et tact, tant ces restructurations bousculent les habitudes et s’avèrent délicates dans un contexte de crise.
« PLUME » DU CHEF D’ÉTAT-MAJOR DES ARMÉES HENRI BENTÉGEAT
À 58 ans, le général Bertrand Ract-Madoux est réputé pour son sens de la diplomatie et du contact humain. Il confirme ainsi la réputation qu’ont les cavaliers au sein de l’institution militaire : politesse affichée, élégance altière, goût prononcé pour la géostratégie et la spéculation intellectuelle, gestion des tensions sans coups de gueule mais avec volonté. Des atouts que l’intéressé a mis au service de sa carrière.
Fils de militaire, saint-cyrien de la promotion 1972, le général Ract-Madoux a choisi l’arme blindée et cavalerie, et participé à plusieurs opérations à l’étranger, notamment en ex-Yougoslavie en 1996 et en Côte d’Ivoire d’octobre 2003 à février 2004. Après avoir commandé la 2e brigade blindée à Orléans, il a intégré l’état-major des armées où il a été chef de la division « études, stratégie militaire générale et pilotage ».
Il est alors devenu la « plume » du….
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