Sarkozy aux soldats tués en Afghanistan : « Vous n’êtes pas morts pour rien » (Lepoint.fr)

Nicolas Sarkozy a présidé une cérémonie en l’honneur des sept militaires tués en Afghanistan la semaine dernière.

Un hommage national a été rendu mardi aux Invalides, à Paris, aux sept soldats français tués la semaine dernière en Afghanistan en présence de Nicolas Sarkozy, de François Fillon et d’une bonne partie de la classe politique unie pour l’occasion. Sous une pluie battante, le président Sarkozy est arrivé aux Invalides à 11 heures, précédé des familles des sept soldats qu’il a reçues à l’Élysée. Lundi soir, en compagnie du Premier ministre, il avait assisté à l’aéroport d’Orly à l’arrivée des corps et s’était déjà longuement entretenu avec les proches, dans la plus stricte intimité.

En l’église Saint-Louis des Invalides, les cercueils des sept soldats recouverts du drapeau tricolore avaient été alignés sous le dôme, portés par des camarades d’unité. Quelques dizaines de personnes, pompiers ou badauds munis de drapeaux et rassemblés sur le pont Alexandre-III, les ont salués à leur passage. Après la cérémonie religieuse et avant de décorer les soldats tués, le chef de l’État leur a rendu hommage dans un discours, citant chacun des sept noms avec leur grade. « Vous n’êtes pas morts pour rien, car vous vous êtes sacrifiés pour une grande cause. Vous avez défendu les plus belles valeurs de notre pays », a déclaré Nicolas Sarkozy.

« Être militaire, c’est appartenir à la nation »

Lors de la cérémonie, à laquelle assistaient une bonne partie du gouvernement, les présidents des deux assemblées, mais aussi François Bayrou (MoDem) et les socialistes Harlem Désir, François Hollande et Bertrand Delanoë, Monseigneur Luc Raval, évêque aux armées, a rappelé : « Être militaire, c’est appartenir à la nation, exister et agir pour elle, vivre et mourir pour elle. Alors que certains s’interrogent sur l’opportunité d’aller mourir pour les Afghans, voire, nous l’avons entendu, mourir pour rien, nous répondons inlassablement : c’est pour la France que nous mourons. »

Les 7 militaires honorés ont été tués la semaine dernière, en l’espace de quatre jours, portant à 70 le nombre total des tués depuis le début de l’engagement militaire français en Afghanistan, fin 2001. Cinq d’entre eux ont été victimes, le 13 juillet, d’un attentat-suicide dans la vallée de Tagab, en Kapisa (nord-est de Kaboul), le plus grave revers infligé à la France en Afghanistan depuis la mort de dix soldats dans une embuscade tendue par les talibans, à Uzbin, en août 2008. Un a été tué lundi 11,victime « d’un tir accidentel » d’un militaire français, et le septième, jeudi 14, lors d’un accrochage avec des insurgés talibans. La mort des sept militaires la semaine du 14 juillet a relancé en France la controverse sur la présence française en Afghanistan et le calendrier de leur retrait.

L’opposition « s’incline »

Lors d’un déplacement éclair le 12 juillet, Nicolas Sarkozy a annoncé que les unités combattantes tricolores auraient toutes quitté le territoire afghan en 2014. Il a promis le départ d’un quart des 4 000 hommes, actuellement déployés, d’ici à la fin 2012, conformément au mouvement annoncé par le président Barack Obama pour les troupes américaines. Il a également promis de renforcer la sécurité du contingent pendant cette période de transition.

Les principaux responsables de la gauche ont,…

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Cette publication a un commentaire

  1. Guillaume Apollinaire

    Après 1995, et la fracture sociale !!!!

    2012, sera telle une fracture des valeurs ????

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