MINISTERE DE L’INTERIEUR,
DE L’OUTRE-MER
ET DES COLLECTIVITES
TERRITORIALES
Le 27 mai 2008.
Message de Michèle ALLIOT MARIE, ministre de l’Intérieur, de l’Outre-Mer et des CollectivitésTerritoriales aux militaires de la gendarmerie.
Après la mort, dans la nuit de vendredi à samedi, d’un prévenu connu pour avoir commis des faits graves et qui, placé en garde à vue, cherchait à s’évader, vous vous interrogez sur la situation faite à celui des vôtres qui a fait usage de son arme.
Je comprends votre émotion. J’ai une pensée particulière pour votre camarade dont je connais les qualités professionnelles, pour sa famille et ses proches touchés par cette épreuve.
Dès la connaissance des faits, et afin d’assurer la sérénité nécessaire à la manifestation de la vérité, j’ai souhaité, comme il est normal en de telles circonstances, qu’une enquête interne soit menée et qu’entre temps une mesure de suspension soit prise à son égard. Dans le même temps, j’ai veillé à ce que la protection juridique lui soit accordée pour qu’il puisse être défendu dans les meilleures conditions.
C’est ainsi, en faisant la preuve de notre souci de transparence, que peuvent être le mieux soutenus l’institution comme ceux qui la servent.
Je connais l’esprit de responsabilité de chacune et chacun d’entre vous, tout comme votre engagement dans la lutte contre toutes les formes de délinquance, y compris itinérante. Je n’oublie pas le lourd tribut que paie chaque année la gendarmerie au service de la protection des Français.
Je vous exprime avec force mon estime, mon soutien dans l’exercice de votre difficile mission et vous renouvelle toute ma confiance.
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