Face à la montée de la délinquance, les pouvoirs publics ont consacré des moyens croissants, budgétaires, technologiques et humains, aux politiques de sécurité publique.
Les forces de police et de gendarmerie ont ainsi, durant la période 2003-2007 couverte par la loi d’orientation et de programmation (LOPSI) du 29 août 2002, bénéficié d’un renforcement de leurs crédits et de leurs effectifs pour accomplir leurs missions.
Toutefois, les statistiques du ministère de l’intérieur font apparaître que les résultats obtenus dans la lutte contre la délinquance ont été contrastés.
Par ailleurs, en raison de l’objectif de stabilisation des dépenses de l’Etat, les services de la police nationale chargés de la sécurité publique comme les unités de la gendarmerie départementale connaissent désormais un mouvement de réduction de leurs moyens, qui, au terme de l’année 2011, aura déjà effacé les créations d’emplois résultant de la LOPSI. Les forces de sécurité doivent donc impérativement s’adapter à cette nouvelle donne budgétaire en même temps qu’à l’évolution des objectifs de la lutte contre la délinquance.
Consacré à l’organisation et à la gestion des forces de sécurité depuis 2002, le présent rapport examine ces besoins d’adaptation, les réponses apportées et les différents obstacles qui s’élèvent dans le cadre d’une organisation relativement complexe.
Lire le rapport:
Rapport de la cour des comptes sur l’organisation et la gestion des forces de sécurité publique