Indemnité proportionnelle de reconversion

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  1. Domisoldo Diez

    Une fois de plus, le ministère de la défense au plus haut niveau échoue sur cette question vitale, comment attirer dans les fonctions de soldats et de sous-officiers des armées du personnel suffisamment jeune, de qualité et fortement motivé ? Cette faillite à se faire entendre au niveau gouvernemental et notamment par Bercy met en péril la mission.

    Rappelons les étapes récentes de cet échec, s’agissant de faire vivre harmonieusement le bas de la pyramide des âges et des grades, en la ventilant par des départs nécessaires entre 8 et 15 ans de services :
    – 2004, départ avec (petite) pension militaire de retraite à 17,5 ans de services au lieu de 15, pour ne pas perdre d’argent du fait de la décôte ;
    – 2006, réduction substantielle de la solde du congé de reconversion, sans mesures transitoires nonobstant un bricolage ultérieur et temporaire sur les fonds de l’action sociale ;
    – 2011, départ à 19,5 ans au lieu de 17,5 et perte du minimum garanti, sans mesures transitoires, pour finir avec une indemnité proportionnelle de reconversion entre 2011 et 2014.

    Il est extrèmement grave que ce besoin en personnel jeune dans nos unités de combat, donc la nécessité d’un turn over de qualité, ne soit pas reconnu par le gouvernement.
    Lorsque les chevaux, énarques et contrôleurs généraux sont mauvais, on les change, au cabinet du ministre, au sein de l’administration centrale, aussi bien qu’à Bercy, à Matignon et à l’Elysée.

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