Pour sa première visite à la Marine nationale dans le Finistère, hier, Gérard Longuet a seulement confirmé une enveloppe de 4 millions d’euros pour un plan local de redynamisation. Conséquence du décalage horaire d’un voyage éclair en Inde, jeudi et vendredi ? Gérard Longuet, le ministre de la Défense, a paru à la peine pour sa première visite à la Marine nationale en Finistère.
En s’adressant au personnel militaire, à Brest, ce Lorrain d’origine a, par deux fois, commis un lapsus en évoquant la base de défense « de Metz ». Et, lors du point presse, il ne se souvenait plus à quoi serviraient, en second lieu, les 4 millions d’euros du plan local de redynamisation (PLR).
Cette somme avait déjà été annoncée à la fin du mois dernier par la députée UMP Marguerite Lamour. Hier, Gérard Longuet a confirmé ce montant, alors qu’il venait de réaffirmer aussi aux marins que les efforts demandés dans le cadre Livre blanc de la Défense pour 2008-2012 et de la révision générale des politiques publiques « seront respectés mais pas dépassés ».
Énergies marines
Le ministre n’a pas manqué de féliciter une Marine « exemplaire » dans la mise en oeuvre des bases de défense. Et de rappeler que celle de Brest est, avec 18 000 personnes, « l’une des plus importantes ».
Pour l’ensemble de la Marine, cela se traduit par 6 000 marins en moins, soit 12 % de ses effectifs. Et sur le bassin d’emploi brestois, « ce seront environ 2 000 postes qui seront supprimés ».
À quoi vont être affectés les 4 millions d’euros ? À la création d’une zone d’activité portuaire pour les industries des énergies marines renouvelables, en premier lieu. Et, en second lieu, à la création d’une pépinière d’entreprises « pour soutenir des jeunes talents issus des écoles d’ingénieurs à mener à bien leurs projets ». À charge pour le préfet du Finistère de faire vivre ce plan local de redynamisation.
« Une nouvelle positive », juge la députée UMP Marguerite Lamour qui avait « sollicité plusieurs fois le gouvernement » sur ce sujet.
« Le compte n’y est pas, estime, de son côté, la députée PS Patricia Adam. Si l’on considère les 2 200 emplois perdus, plus les emplois annexes, cela représente autant de salaires moyens mensuels. Alors, 4 millions d’euros pour compenser, ce n’est pas assez. » Toutefois, l’enveloppe sera la bienvenue « pour conforter la vocation industrielle du polder près d’Océanopolis pour les énergies marines. »
Autres mécontents, les…
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