Comme disait Léon Zitrone, qui a pourtant raconté beaucoup de c… :« Il n’est pas un souci qu’une après-midi aux courses ne puisse dissiper… Je peux en témoigner. »(source Libération).
Tous les médias rapportent l’hyperactivité du président, chef des armées.
Il y en a un qui ne s’en plaindra pas, c’est Hervé MORIN, ministre de la défense auquel l’investissement personnel du président laisse quelques loisirs, et en particulier celui de s’occuper de ses chevaux et de son écurie de course.
C’est ainsi que mercredi 11 juillet 2007, après avoir assisté à la répétition du défilé du 14 juillet à 6 heures du matin sur les Champs Elysées selon le site du ministère, M. MORIN a sauté dans un avion avec ses deux gardes du corps pour se rendre à l’hippodrome de LA TESTE DE BUCH en Gironde, à deux pas du bassin d’Arcachon et de l’étang de Cazaux pour voir courir l’un de ses chevaux, tandis que le président baroudait alors au Maghreb.
Après un déjeuner fort agréable et en bonne compagnie, il a goûté aux joies de la victoire puisque son poulain de deux ans MESS AROUND, dont c’était la première sortie, a emporté assez facilement le prix de BIGANOS, du nom d’un village autour du Bassin. Le montant du prix était de 13000 euros dont 6500 au gagnant de la course, juste de quoi payer le picotin en attendant mieux. Après la deuxième place de LITERATO dans le prix du jockey-club, qui était beaucoup plus lucrative, voici une victoire, certes non militaire, mais qui a dû ravir le ministre de la défense.
Décidément, il a choisi la bonne écurie, celle qui gagne !
Seul point d’interrogation des esprits chagrins : s’est-il déplacé en avion gouvernemental ? Dans ce cas, quelle est la raison officielle qui a servi de couverture à ce déplacement ? Peut-être n’y en avait-il pas ? Peut-être Hervé Morin avait-il tout simplement obtenu quartier libre en semaine pour aller voir courir un de ses chevaux ? L’ADEFDROMIL, n’étant ni accréditée, ni en odeur de sainteté à l’hôtel de Brienne, il nous est difficile de poser des questions. En attendant une réponse peut-être journalistique, honni soit qui mal y pense ! Car, nous ne voudrions pas que cet après-midi aux courses destinée à dissiper les soucis du ministre ne lui en causa..
Heureux qui comme Hervé s’en est allé aux courses,
Profitant du départ de Nico au baroud,
Puis revenu après avoir rempli sa bourse,
Victorieux et comblé par son crack Mess Around