Je viens de lire avec le plus grand intérêt l’article de M Mustapha Bidochon, intitulé, le Vote des militaires, parlons-en.
Enfin quelqu’un qui parle et qui sait de quoi il parle.
Mustapha a le mérite de rappeler des faits que nous sommes tous portés à passer à pertes et profits.
C’est à juste titre qu’il rappelle « les finesses » qui peuvent échapper à un homme qui se veut politique….
C’est ainsi qu’il évoque sans leur faire le moindre mal ceux qui ne se sont pas bousculés pour « satisfaire à leurs obligations militaires », ajoutons tout simplement à leurs obligations LEGALES ; il est vrai que cette remarque vaut pour beaucoup de pays.
C’est ainsi qu’il souligne très succinctement la position des candidats socialistes réduits officiellement à une candidate.
Mais je ne partage pas tout à fait la position de Mustapha : nous ne sommes plus à la fin du 19ème siècle et il serait illusoire de vouloir faire une catégorie du Vote des militaires et, a fortiori, du Vote militaire.
Je regrette que Mustapha n’ait pas lu avec les mêmes lunettes que les miennes l’article 6 du nouveau SGM confiant « au chef, à tous les échelons, de veiller aux intérêts de ses subordonnés » ; il y a une marge incommensurable entre les intérêts des subordonnés vus par les chefs et les droits des subordonnés tels qu’ils sont établis par la loi, le règlement et autres textes d’ordre divers.
Ce que Mustapha Bidochon n’ose pas dire, du moins je suppose, c’est que l’Adefdormil doit se faire connaître, comme il le dit : « c’est peut-être le moment où jamais d’en parler ».
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Le « Vote Militaire », parlons-en…