Réponse à l’article du Dimanche 28 Mai 2006 : Ancien Militaire technicien de l’air

Comment ne pas réagir face à un article comme celui-ci ?
Notre caporal-chef (CLC) MTA (pour militaire technicien de l’air) fait preuve d’une certaine malhonnêteté !
Tout d’abord ce denier n’est pas rentré dans l’Armée de l’air par hasard ? Il a forcément rencontré des personnels qui l’ont orienté, et d’autres qui lui ont fait passer certains tests avant son admission.
Je pense que concernant le statut des MTA, il n’y a pas grand chose à dire tellement ce dernier a évolué, et dans le bon sens … Il suffit pour cela de demander aux personnels sous-officiers qui les ont vu arriver, avec un bagage et un niveau scolaire inférieurs au bac (cette remarque n’étant pas péjorative !). Oui ces personnels ont leur place dans l’institution, en considération de leur statut qui ne cesse d’évoluer. Et là notre caporal-chef n’est pas honnête …
De la possibilité de signer deux contrats de 4 ans à l’origine de la création du statut des MTA, il est possible maintenant d’aller jusqu’à 18 ans de services, sous condition de réussite à la SN1 (nous allons y revenir) … Et oui !!! Et si obtention de la SN2… jusqu’à 25 ans de services avec la possibilité d’accéder au grade de sous-officier ! Avec bien sur certains avantages :

prime d’engagement non négligeable (4000 euros) pour certaines spécialités et pour seulement 3 ans de contrat ! IDPNO (indemnité de départ pour les personnels non officiers) si départ avant 11 ans de service pension à 15 ans de service recrutement dans le bassin d’emploi local sans mobilité sauf si demande de l’intéressé ! logé dans des conditions plus qu’intéressantes et nourri le midi habillé par l’institution carte SNCF avec réduction et enfin un salaire très attractif …

Pas mal pour une carrière avec comme bagage un CAP ou un BEP !

Notre caporal-chef ne s’est pas étendu sur les raisons de son licenciement lors de sa deuxième carrière …

Cette SN1, représente bien sur une barrière importante à un avancement intéressant, mais il en est de même pour les sous-officiers avec la S2, la S3 et le concours major !
Quant à cette note de 10 pour une moyenne de 12 dans l’Armée de l’air, qu’en sait notre CLC ? Si ce test représente une sélection, la note peut être encore plus élevée sans pour cela avoir la certitude d’être retenu ! Une telle échéance se prépare, et de nombreux sous-officiers sont prêts à donner de leur temps pour aider les MTA. Des séances de préparation sont mises en place sur les Bases aériennes, faut-il encore les suivre ….

Parlons maintenant des statuts :

Il suffit d’aller sur le site suivant :
http://www.drhaa.info/images/stories/documents/doc_carriere/avancement/ins_5700_modifiee2.pdf
pour voir qu’il n’y a pas de rétention d’informations. Et les représentants de catégories sont là pour renseigner leurs pairs. Faut-il encore faire preuve de curiosité … mais pour sa propre carrière ne pas le faire semble impensable.

Pour finir parlons du logement de notre MTA.

Ce dernier est mis à sa disposition (moyennant loyer) en tant que militaire. Il est évident que s’il y a perte du statut de militaire, il y a perte du droit au logement. Cette démarche est la même pour les autres personnels.
La colère peut faire dire des choses, mais les écrire nécessite de la réflexion. Et dans le cas présent je crois que notre CLC n’est pas objectif.

Oui les gens doivent savoir ! Mais tout savoir ! Je ne vois dans ce courrier que les mauvais côtés (et encore …) d’une courte carrière que notre CLC a bien voulu résumer …

Ce courrier s’il est publié permettra de remettre certaines choses à leur place, et aussi de faire connaître à toutes et à tous (seule chose positive du courrier précité) la spécialité de MTA dans l’Armée de l’air.

ADC …. plus de 25 ans de services

PS : les MTA sont aussi des MDRE (militaires du rang engagés).

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