Un différend entre un sous-préfet roulant à moto et une gendarme survenu sur une départementale de Moselle à propos d’un PV, embarrasse depuis samedi dernier la justice et la préfecture, a-t-on appris à Metz. Selon un grand quotidien local qui a révélé l’affaire, le secrétaire général de la préfecture de la Moselle circulait samedi en moto lorsqu’il a été prié, à deux reprises, de souffler dans un ballon tendu par un maréchal des logis chef féminin. Il s’est soustrait à ce contrôle en arguant de son statut de sous-préfet. Sortant une carte tricolore il a recommandé à la gendarme de souffler elle-même dans l’éthylomètre, affirme le quotidien messin. Le procès-verbal pour refus de se soumettre à un test d’alcoolémie a alors été transmis au groupement de gendarmerie qui a transmis la procédure au parquet de Metz.
« Je confirme l’existence de la procédure, l’affaire est à l’étude… », a indiqué jeudi le procureur de la République de Metz, qui a entendu le sous-préfet jeudi trois heures durant. Le magistrat s’est en revanche inscrit en faux contre l’article du quotidien selon lequel il se serait rendu « toutes affaires cessantes » chez le préfet pour régler l’affaire. Auparavant le procureur avait démenti avoir « promis à quiconque de « classer l’affaire » tout comme je n’ai jamais dit que j’allais poursuivre »… Le secrétaire général mis en cause par la gendarme a déclaré au journal contester « formellement la version du gendarme, dans le fond et dans la forme ». « Il se conformera naturellement aux décisions de l’autorité judiciaire » selon la préfecture.
NDLR : Bel exemple pour les usagers de la route ! A l’Adefdromil, on se demande bien si ce n’est pas le sous officier féminin de gendarmerie qui sera pénalisé pour l’accomplissement impartial d’une mission de sécurité routière estimée outrageante par une minorité, laquelle s’estime statutairement au dessus des lois. Affaire à suivre naturellement…