Côte d’Ivoire: Point de presse du 4 avril 2011 du porte parole du quai d’Orsay

Q – Le regroupement des Français a-t-il commencé à Abidjan ? La France va-t-elle accroître les capacités aériennes pour évacuer la Français qui le souhaitent ? A combien estimez-vous le nombre de Français encore à Abidjan et qui souhaitent être évacués ?
Allez-vous continuer à accueillir d’autres étrangers et comptez-vous faciliter leur évacuation ?

R – Je vous rappelle que le président de la République a demandé hier le regroupement sans délai de tous les ressortissants français d’Abidjan afin d’assurer leur protection.

Sur cette base, notre ambassadeur à Abidjan a diffusé un message à la communauté française les informant de cette décision et leur donnant les consignes à suivre.

Les opérations de regroupement ont commencé sur la base du volontariat. Deux nouveaux points de regroupement ont été établis, l’un à l’hôtel le Wafou au Sud des ponts et l’autre à  l’Ambassade de France au Nord.

La communauté française à Abidjan est de 12000 personnes environ. 800 de nos compatriotes se trouvent au camp de Port Bouët. De nombreuses nationalités sont prises en compte dans le plan de sécurité de notre ambassade.

Q – Que répondez-vous au camp Gbagbo qui dénonce la force Licorne comme une armée d’occupation ?

Les accords de défense franco-ivoiriens permettent-ils une plus grande implication encore des forces françaises en Côte d’Ivoire, comme le demande le camp Ouattara ?

R – Les forces françaises en Côte d’Ivoire n’interviennent pas sur la base d’un accord bilatéral.

Les forces françaises en Côte d’Ivoire ont une mission de soutien à l’ONUCI, conformément à plusieurs résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies et encore récemment réaffirmée dans la résolution 1975 adoptée le 30 mars dernier.

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