Le député UMP du Vaucluse, Jean-Claude Bouchet, souhaite la création d’une « commission d’enquête relative aux dysfonctionnements constatés au sein de l’armée française en Afghanistan », en s’appuyant sur le rapport de l’aumonier Benoit Jullien de Pommerol. Ce parlementaire, qui appartient au groupe « la Droite populaire », dénonce en particulier le fait qu’une femme sous-officier ait été contrainte de se voiler, en portant le chèche, sur les ordres de l’un de ses supérieurs. Le député-maire de Cavaillon estime que « l’armée doit trouver le positionnement juste de sa laïcité par rapport à l’islam« . Il a déposé une « proposition de résolution tendant à la création d’une commission d’enquête », sur laquelle la commission de la défense de l’Assemblée nationale devra se prononcer.
Cette affaire continue à provoquer des…
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Cet épiphénomène du rapport délirant établi par l’aumonier de Pommerol, car il y aura toujours et partout des chevaliers de l’Occident chrétien et autres intolérants barbus de toutes obédiences, soulève une vraie question et une seule :
Les Armées françaises et la Gendarmerie nationale en opérations sont-elles positionnées quelque part pour acheter et maintenir une très malsaine « paix sociale », au prix de toutes les compromissions, notamment afin de ne pas se faire tirer dessus, « pas de c… pas d’embrouilles » ?
Sur ordre du politique, une telle attitude peut être admissible, on se souvient à cet égard il y a une trentaine d’années du retour forcé en France de l’un de nos régiments parachutistes déployé au Liban, parce que l’une de nos sentinelles, appliquant simplement et fermement ses consignes, a dû ouvrir le feu sur des membres du Hezbollah.
En revanche, il faut également se souvenir de faits nettement moins glorieux, tels que des êtres humains voués à la prostitution, de la drogue et des armes transportés dans des convois français, afin de maintenir notre « commandement » et nos troupes sur le terrain dans les « bonnes grâces » du « seigneur de la guerre/trafiquant » local.
Exemple de ce mode opératoire contraire à notre éthique, moralement révoltant et pénalement répréhensible, dans la poche de Bihac en ex-Yougoslavie à partir de 1993, la compromission permamente d’un chef de corps (aujourd’hui officier général en 2ème section et de plus pourvu d’une « pantoufle » sonnante et trébuchante supplémentaire), avec le criminel de guerre Fikret Abdic.
Tant il est vrai que parfois ce genre d’atttitude peut rapporter : « pas vu pas pris, RAS Monsieur le Ministre, j’ai la situation bien en mains ».
En l’occurrence, très sales, les mains.
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