COMMUNIQUE DE PRESSE DE PHILIPPE DE VILLIERS
Lundi 20 février 2006
Voilà presque 10 jours qu’un gendarme de 31 ans, marié et père d’un enfant, est décédé à Saint Martin dans les Caraïbes, percuté par une moto lors d’un rodéo sauvage.
Les circonstances de sa mort sont particulièrement horribles : cet homme agonisait sur la route devant plus de 40 personnes qui l’injuriaient, certains se disant contents de « se faire un blanc ». A l’hôpital, les proches du chauffard ont crié victoire d’avoir tué un gendarme, de surcroît blanc.
Modèle d’intégration, cet homme était l’un des rares gendarmes blancs à parler le créole.
Philippe de Villiers dénonce l’incroyable mutisme des médias et des politiques face à cet acte de racisme anti-blanc. Le silence des pouvoirs publics, comme des associations « anti-racistes » est une insulte à la mémoire de cet homme.
Où sont les donneurs de leçons, les défenseurs des droits de l’Homme ? Y aurait-il deux poids, deux mesures ?
Philippe de Villiers demande que les auteurs de ce crime raciste odieux soient châtiés sévèrement, et que la Communauté nationale défende l’honneur et reconnaisse le courage de ce gendarme mort dans l’exercice de ses fonctions.
Note de l’ADEFDROMIL :
A notre connaissance, Monsieur Philippe de Villiers est le seul homme politique à avoir réagi à l’annonce du décès du gendarme CLIN.