Avec Félin, les fantassins français combattent en réseau (Par Jean Guisnel – Lepoint.fr)

Un Fantassin à équipements et liaisons intégrés ou Félin, le soldat du XXIe siècle tire profit des avancées technologiques contemporaines.

L’armée de terre présente aujourd’hui au 1er régiment d’infanterie de Sarrebourg (Moselle) le nouvel équipement de ses fantassins, le système Félin (Fantassin à équipement et liaisons intégrés). Il ne s’agit pas d’un programme de science-fiction, mais plutôt d’une adaptation jusqu’au niveau basique du « grenadier voltigeur » de technologies éprouvées, faisant parfois appel à des technologies civiles. L’ensemble de ces équipements permet de renforcer sa protection individuelle et sa capacité de combat de jour et de nuit. Intégré au sein d’un réseau informatisé remontant jusqu’au niveau régimentaire, le combattant dispose désormais d’écrans lui permettant de connaître sa position personnelle, celle de ses camarades et de communiquer avec eux à l’aide d' »ostéo-micros » et d' »ostéo-écouteurs » en contact avec l’épiderme et connectés au système osseux.

Détail qui en dit long sur les études ayant conduit à la mise au point de cet équipement : les commandes du poste radio et du terminal informatique du combattant sont intégrées à la poignée avant du fusil Famas. Celui-ci a été modifié pour accueillir un ensemble de commandes ambidextres permettant de viser tout en utilisant sa radio, de régler le tir « déporté » (l’image de la lunette de visée est présentée sur un écran permettant de tenir le fusil à distance), de changer la focale de la lunette et de la faire passer à son gré en mode infrarouge ou « intensification de lumière ». Ces modifications accroîtraient les performances du Famas de 70 % de jour, et de 160 % de nuit, selon la Direction générale de l’armement.

La baïonnette du Famas ne sert plus seulement à suriner les sentinelles. « Rosalie » est devenue bonne à tout faire : elle sert de cisaille à barbelés, de coupe-câbles, de levier de charge, etc. Le système Félin intègre des équipements collectifs, dont celui des véhicules, les systèmes de visée et de transmission pour armes collectives, les terminaux d’information tactique pour les chefs de groupe et les chefs de section. Ceux-ci peuvent ainsi connaître, alors…..

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