Elle apporte un soutien logistique à 2 500 soldats et civils du 1er RIMa, du 515e RT, du Cedocar et du Cefim.
Hier matin, à 11 heures, le colonel Christian Tourailles et le lieutenant-colonel Christian Rousselot ont présidé la cérémonie de création de la base de défense d’Angoulême.
La revue des troupes et la remise des insignes se sont déroulées en présence du lieutenant-colonel Hervé Petitcolas, représentant le général Lechevalier de l’État-major bordelais, du préfet de la Charente Jacques Millon, des députés Martine Pinville et Jean-Claude Viollet, du président du Conseil général de la Charente et sénateur Michel Boutant, et du maire d’Angoulême Philippe Lavaud.
Comme 51 autres bases de défense en France, cette nouvelle entité militaire est au service de toutes les unités du ministère de la Défense présentes dans la région : le 1er Régiment d’infanterie de marine (RIMa), le 515e Régiment du train (RT), le Centre de documentation de l’armement (Cedocar), et le Centre de formation initiale des militaires du rang (Cefim).
Un bon tiers de femmes
La base de défense d’Angoulême, sous la responsabilité du colonel Tourailles, apporte un soutien logistique à 2 500 soldats et personnels civils, ainsi qu’à 500 réservistes. Elle est dotée d’un groupement de soutien fort de 217 personnes autrefois rattachées aux différentes unités. L’heure est à la mutualisation et à une meilleure coordination : désormais, ces administratifs, cuisiniers, électriciens, plombiers ou chauffeurs travaillent ensemble. Ce groupement est dirigé par le lieutenant-colonel Rousselot.
Parmi ces 217 personnes, on trouve un bon tiers de femmes ; 157 sont militaires, 60 ont un statut civil.
« Cette réforme doit diminuer les coûts de fonctionnement. Ainsi, les formations soutenues pourront recentrer leurs activités sur leur cœur de métier : l’engagement opérationnel », explique-t-on à l’État-major.
Un exemple concret parmi tant d’autres : les 90 cuisiniers des mess du RIMa et du 515e (où l’on sert la bagatelle de 1 400 repas chaque midi) vont désormais pouvoir passer des commandes groupées et réaliser des économies d’échelle. « Lors d’une réception importante, les compétences et les savoir-faire seront regroupés, sur le même site. On fera mieux, sans stress », témoigne le lieutenant-colonel Rousselot.
« Une base de défense, c’est bien sûr des économies, mais c’est aussi et surtout des gains de productivité et une meilleure efficience », dit encore le colonel Tourailles.
En d’autres termes….
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