» Nos affections s’emportent au delà de nous » Montluc Livre I ch.II
Ce n’est pas tout, l’arrêt du Conseil d’Etat donne des chaleurs dans certains cerveaux de la DIR/GEND qui, il faut bien le reconnaître auraient quelques soucis à se faire pour leur avenir à raison de leur manque de discernement dans cette affaire; car le comble non seulement du ridicule et de l’acharnement de la Direction de la Gendarmerie se concrétiserait par de nouvelles poursuites au motif que le Conseil d’Etat soulevait que cet officier n’avait pas été sanctionné pour avoir attenté au devoir de réserve prévu par les textes.
Ainsi, dans l’hebdomadaire « Le POINT » Jean GUISNEL donne cette information croquignolesque de la vendetta du commandement vexé; or, j’avais déjà envisagé hélas, ce genre de réaction. L’avocat de MATELLY, M° BOURDON, soulève que la Direction de la Gendarmerie serait bien inspirée de lire sur son dictionnaire les pages de « paix « et » d’apaisement ». Et là, il apparaît que le Conseil d’Etat est trahi dans l’esprit par cette éventuel et possible acharnement disciplinaire. Il faut reconnaître qu’il a manqué sérieusement dans cet arrêt, le couperet de l' »ASTREINTE FINANCIERE » et aussi de la Cour administrative et financière qui poursuit toute autorité administrative qui dépense indûment l’argent de l’Etat. cette menace fait généralement réfléchir certains. Je ne pense pas que le Conseil d’Etat l’ait écarté dans le but d’entraîner la vindicte de la Direction de la Gendarmerie.
Quelques membres du firmament pandore, vexés d’avoir été couverts de ridicule et d’avoir entraîné le Chef de l’Etat dans ce précipice juridique/faute lourde attentant à la dignité de la fonction…, craignant peut-être – et à juste titre heureusement!- pour leur avenir à court terme, remettent le couvert de façon sacrément irresponsable, prouvant qu’ils ne sont pas à leur place. Mais c’est sans compter sur les conséquences gravissimes qui risquent de se constater demain dans la vieille et séculaire Maréchaussée, laquelle n’a pas besoin de celà actuellement. On ne moque pas de plus, de cette façon, un arrêt de notre plus Haute Assemblée, car là, implicitement, c’est le Peuple Français que l’on gifle. En effet, l’arrêt a été pris au nom du Peuple Français. Il serait temps que l’eau froide se déverse sur certains cerveaux enfumés! Un peu de dignité messieurs et respectez la légitimité de la Haute Assemblée… et du Peuple Français qui juge par délégation donnée à l’icelui Conseil! »
BACCARAT
» Nous devons subjection et obéissance également à tous rois: car elle regarde leur office; mais l’estimation non plus que l’affection, nous la devons qu’à leur vertu » Blaise de MONTLUC « Commentaires ».
Cette publication a un commentaire
Relisez l’arrêté :
La faute est reconnue mais la peine étant disproportionnée, elle a été annulée.
De plus l’arrêté refuse à l’intéressé le statut de chercheur dont il se prévalait afin de se soustraire à ses obligations de réserve. Donc que les faits soit ré-étudiés afin d’être punis de manière proportionnée semble logique… à moins que certains soient intouchables ?!?
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