Fils de militaires, Damien Montagnon va le devenir à son tour. Pour réaliser un rêve de gosse. Mais le chemin est encore long pour le jeune bachelier.
Il a signé lundi matin son contrat au Cirfa, le Centre d’information et de recrutement des forces armées, rue de la Demi-Lune. Pour devenir officier sous contrat pilote (OSCP), au sein de l’aviation légère de l’armée de Terre (Alat).
Damien Montagnon a pris la direction de Coëtquidan pour intégrer le 4e bataillon. Cinq mois pour devenir soldat avant de rejoindre, si tout se passe bien, l’École d’application légère de l’armée de Terre, à Dax. Là, une formation très pointue de quinze mois l’attend pour devenir pilote d’hélicoptère.
Père légionnaire
Né d’un père légionnaire et d’une mère militaire au service de santé des armées, il a également un oncle ancien pilote de chasse et ancien pilote d’hélicoptère au Glam, le Groupe de liaisons aériennes ministérielles, aujourd’hui dissout. Ça aide à avoir la vocation. Il a toujours voulu piloter. Il a d’ailleurs obtenu son brevet d’initiation aéronautique il y a cinq ans.
Habitant au Chalange, près de Courtomer, Damien Montagnon, bac S en poche, est parti travailler un an comme serveur en Espagne. Avant d’intégrer une fac de langues à Caen. C’est en surfant sur le site Internet de l’armée de Terre qu’il a appris qu’on pouvait envisager une carrière de pilote avec le bac seulement. C’était en mai et en juin, il poussait la porte du Cirfa d’Alençon.
Tout s’est enchaîné très vite. À commencer par des tests physiques et psychotechniques au centre de sélection de Rennes. Avec des tests éliminatoires en anglais. « C’est la langue aéronautique internationale », remarque l’adjudant-chef Martin, conseiller en recrutement au Cirfa. En octobre, le candidat a passé deux jours de tests à Vincennes, à l’Alat cette fois. Deux journées épuisantes, suivies d’une batterie d’examens médicaux à l’hôpital de Percy.
« Cette formation est très chère, on a besoin de gens bien dans leur corps et dans leur tête », appuie l’adjudant-chef….
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